Je n'ai plus de talent. Je me sais finie. Je suis l'ombre de mon ombre. Tout me paraît loin. J'ai tout oublié, sans qu'on ait eu le temps de m'oublier
Le cœur intact, reconstruit. Plus de passion, trop de raison. Plus de place pour l'oubli, la souffrance, et tout ce qui fait produire.
Plus de phrases, plus d'enchaînements, plus de tournures aussi belles que désespérément sans fond... plus que du factice, de l'oubli calculé, des émotions préméditées.
Plus de place à la surprise, mon monde est devenu trop paisible pour être vivable. Plus de rebondissement, plus de vie.
Je me construis un quotidien à partir de ceux des autres. Ça ne me va pas, mais je ne me plains pas.
S'émerveiller devant Scarlett Johansson,
pleurer en écoutant Patrick Bruel,
s'émouvoir devant Miyazaki,
rêver à en devenir fou.
Le cœur intact, reconstruit. Plus de passion, trop de raison. Plus de place pour l'oubli, la souffrance, et tout ce qui fait produire.
Plus de phrases, plus d'enchaînements, plus de tournures aussi belles que désespérément sans fond... plus que du factice, de l'oubli calculé, des émotions préméditées.
Plus de place à la surprise, mon monde est devenu trop paisible pour être vivable. Plus de rebondissement, plus de vie.
Je me construis un quotidien à partir de ceux des autres. Ça ne me va pas, mais je ne me plains pas.
S'émerveiller devant Scarlett Johansson,
pleurer en écoutant Patrick Bruel,
s'émouvoir devant Miyazaki,
rêver à en devenir fou.
Lucy B. - 25/09/10