Je suis effrayée. Par plusieurs choses, trop de choses même. Et en cet instant précis, je ne souhaite qu'une chose : une feuille et un crayon. Tu ne me connais pas, ou en tout cas tu ignores cette partie de ma personnalité. Cette dépendance à l'écriture, ce besoin incessant de parler, de me réconforter dans le fait qu'une personne ne m'oublie pas. Peut-être qu'en fait tu ne me manques pas, peut-être que je me convaincs que je t'aime fort. Je t'ai dit ces mots trop tôt, on pourrait les croire faux. J'aime beaucoup de monde, mais a des degrés différents. En commençant par l'étape de la déclaration facile, j'en suis arrivée au point où je pourrais sacrifier des choses pour toi, sans demander la réciproque, sans en avoir sincèrement besoin. Celui où la simple distance me rend bêtement triste. Finalement, je crois bien que je t'aime. Enfin, c'est bizarre. Je me hais d'écrire des choses pareilles, ça parait tellement surfait. Sache seulement qu'il y a trois personnes à qui j'écris, gardant le plus souvent mes lettres honteuses pour moi. Je sais bien que tu ne m'aimes pas, mais moi j'ai été heureuse de rencontrer quelqu'un comme toi, tu es tellement génial, contrairement à tout ce que d'autres personnes dont je ne citerai même pas le nom peuvent répéter. J'écoute des chansons tristes et j'ai les hormones qui déconnent. Ne lis même pas ces conneries, je suis particulièrement triste pour une raison dont tu te fous. Je crois que je t'apprécie beaucoup. Pas d'amour amoureux, tu es trop important pour ça. Tu ne t'en rends évidemment pas compte, malgré ce qu'on pourrait croire je suis quelqu'un qui cache bien ses sentiments. J'ai juste relâché mes barrières avec toi, bravo. Je crois bien que j'ai besoin d'un peu de réconfort. 'et j'ai le cœur complètement malade, cerné de barricades' comme ils hurlent dans mes oreilles. Bonne nuit, mon amour. Il se fait tard. Je t'aime d'un amour trop pur qui m'effraie. Oublie tout.
- Lucy B. A Y. 30/07/11