Erase all the pain 'til it's gone.

samedi 13 octobre 2012

J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable.

Je ne sais pas vraiment quoi dire, par quoi commencer. Je ressens un manque inexplicable, inconsolable. Je suis trop loin, trop nostalgique, de ce monde qu'il y a quelque mois à peine j'exécrais, je désirais quitter. Je m'en voudrais presque d'avoir craché sur ma patrie. Tout me manque. Tout m'afflige et me nuit, et conspire à me nuire. Tout ne se passe pourtant pas au plus mal. Il n'en demeure pas moins que je n'appartiens pas à ce monde. Je suis un élément passager, un électron libre qui a compris qu'il était en constant déséquilibre. Une âme en peine. Alors pleurer dans la pièce que je ne reconnaitrai jamais comme mon 'chez moi' ne m'apaisera pas, non. Y retourner pendant deux semaines non plus. Je ne peux pas vivre seule. C'est impensable. Je suffoque, dans cette pièce trop petite, qui ne m'est d'aucun réconfort. J'haïs ma condition. Mon pays me manque. Je suis nostalgique de la nourriture, des gens, de ma langue, des habitudes, des coutumes, des traditions, du sous-développement, de ma famille, de mes amis, de ma vie. Et même ma nouvelle famille de substitution ne saura y remédier. Telle l'étoile fidèle à la nuit, je n'oublierai jamais mon pays.
- Lucy B, le 14/10/2012.