Il pleure dans mon coeur comme il pleut sur la ville.
Et finalement, être victime d'un sentiment non désirable et non désiré, conduisant à ne plus vouloir aimer, mais être aimé. Peut être que je pense t'aimer car tu es l'unique personne dont j'accepte le toucher.
- A, 16/11/2017
We accept the love we think we deserve.
C'est bientôt la fin. Je le sens, je te le fais ressentir. Je pense que je suis tombée amoureuse de toi. Quand je te vois, quand je te parle, quand je t'entends, quand je t'attends... Mon coeur palpite. Comme dans ces mauvais films où le temps semble s'arrêter, où la musique est stressante, où le personnage s'emballe et où la fin ne peut qu'être heureuse.
Je ne te demande rien. Je n'attends rien de toi. Ces mots signent un au revoir, un sois heureux. Tu n'as plus besoin de moi. C'est tellement cliché à dire, à écrire, à penser... mais tu es arrivé dans ma vie sans prévenir et tu l'as bouleversée. Vraiment. Je m'excuse sincèrement de ce que je t'ai fait subir. Je projetais sur toi toute l'incertitude que je ressens. J'ai cru avoir compris, mais c'était un leurre.
Tu ne liras sûrement jamais ces mots. Je ne te les montrerai jamais. Mais on m'a dit de m'ouvrir, de déverser. Parfois, j'ai l'impression de ne pas être moi. J'ai l'impression que dans mon esprit je suis une autre. Une autre qui souffre terriblement. Une autre qui a peur du toucher des autres. Une personne qui a subi des choses innommables. Quelqu'un qui n'a plus confiance en elle car elle n'a plus confiance en l'humanité. C'est tellement étrange. Une personne blessée, quelquefois blessante, perdue, peu confiante, qui ne sait quel chemin prendre, vers quelle route aller. Et quand je te voyais, j'arrivais enfin à être moi.
Le problème, malgré tout, c'est que je pense tout le temps à toi. Toutes les rues, tous les quartiers, toutes les chansons, toutes les passions, "tous les bateaux, tous les oiseaux, tous les soleils". J'ai tout partagé avec toi et tu t'es tout approprié, dans mon esprit. Tout me ramène à toi. Je n'ai pas le temps de penser à moi tellement mon esprit est accaparé par toi. Ta personne. Tes sentiments. Ton bonheur. J'ai tout mis entre parenthèses pour toi. Je ne te le reproche pas, c'est seulement un constat. Un constat effrayant.
Je n'ai jamais dit à qui que ce soit ces mots mais je t'aime. Sincèrement. Et je te souhaite d'être terriblement heureux.
-A, 03/12/2017